EXPERTISES ET AUDIT SéCURITé

Pour la sauvegarde des biens et la protection de l’équipage

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Vous avez un projet nautique

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Vous souhaitez acheter un bateau, naviguer, peut-être même partir en croisière
avec votre navire pour plusieurs années autour du monde.
« Le choix du bateau doit correspondre à votre programme de navigation », et il est très important de ne pas se tromper sachant qu’il est toujours compliqué de
revendre son bien.

Mais souvent la bonne foi du vendeur ne permet pas de juger correctement de l’état du navire…

Toutefois, il faut savoir que le métier d’expert maritime n’est pas une profession réglementée en France ! Et que
parmi les nombreux experts maritimes, il faut aussi veiller à leur expérience pour garantir la valeur de l’expertise.

Comment choisir un expert compètent ? Dans son métier, il lui faut au minimum 5 années d’expérience maritime pour rester crédible auprès du Comité d’Études et de Services des Assureurs Maritimes et Transports (CESAM).
Groupement d’Intérêt Économique, prestataire de services, le CESAM regroupe l’ensemble des Sociétés d’Assurances françaises et étrangères qui pratiquent la branche « Maritime et Transports ».

Si l’expert est compétent, il fera un examen complet du bateau (à flot et à terre) en s’attardant en particulier sur des points sensibles (état structurel, motorisation, gréement, détails particuliers déjà relevés sur certaines séries de bateaux, etc.) et pour terminer, un essai en mer. Un rapport doit vous être remis avec à la fin une valeur « à dire d’expert » du navire. Ce rapport peut aussi être demandé par les assurances. Un inventaire complet sera détaillé, toutefois l’expert ne sera pas garant du bon fonctionnement de l’électronique du bord, ce n’est pas dans ses
prérogatives…. Il peut faire appel alors à un sapiteur pour les points particuliers.

Une expertise peut être faite lors du préachat, elle est souvent demandée par l’acheteur, c’est une expertise complète. Mais une expertise et une contre-expertise peuvent également être réclamées par une assurance en cas
de sinistre.

Inspection de la coque
Inspection de la coque
Inspection du taud
Inspection du taud


Lors d’une expertise

Il faut dans un 1er temps étudier tous les documents du bateau, y compris les différentes factures d’entretien et de maintenance, le suivi et carnet d’entretien du moteur s’il y en a un…

Une investigation plus approfondie doit alors permettre de contrôler :

- L’état général du bateau (électrique, plomberie, vaigrage, fonds …)
- Les fuites d’eau (eau salée ou douce)
- Les fuites de carburant, de liquide divers ou d’huile
- L’état de la sellerie, des planchers
- L’état du matériel électronique
- L’état du moteur avec une analyse d’huile
- L’état du gréement dormant en se hissant également en tête de mat
- L’état du gréement courant
- L’état de tout l’accastillage de pont, et de gréement
- L’état des voiles, leur fonctionnement
- L’état du matériel de sécurité du navire
- L’état de la baille à mouillage

En navigation, il est important de pouvoir tester l’intégralité du fonctionnement du moteur à tous ses régimes, de la marche avant à la marche arrière, sans oublier l’analyse visuelle des fumées.

En effet, en fonction de la couleur des fumées, l’expert ou professionnel peut déjà avoir sa propre idée sur le sujet du moteur. L’échappement doit également laisser s’échapper suffisamment d’eau dans le cas d’un échappement humide qu’il soit à refroidissement direct ou indirect. La température de chauffe du moteur ne doit pas excéder sa température dite nominale donnée par son constructeur.

Enfin, à terre et pour que l’expertise soit complète, le bateau doit être gruté pour l’examen complémentaire des œuvres vives, c’est-à-dire de la partie immergée de la coque. Il est alors possible de se rendre compte de traces d’osmose qui pour rappel sont de nature à être normale. En effet, l’osmose est vieillissement de coque en polyester/ fibre de verre qui finit par laisser passer l’humidité. La visite à terre peut également permettre de contrôler et déceler

- Les chocs éventuels
- Les mauvaises réparations
- La liaison coque/ quille
- L’état et le fonctionnement de la dérive
- L’état du jeu de safran et safran lui-même
- L’état de la ligne d’arbre, du sail-drive
- L’état des presses étoupes, joints divers
- L’état des anodes et de l’hélice

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Notre conseil à propos de la mission d’expertise de votre navire, et de votre futur bateau

Hormis à la demande de l’assureur ou l’assurance d’un bon achat, il pourrait être judicieux de faire appel à un expert maritime en cas de manque d’expérience de votre part.

Souvent le vendeur possède déjà un maximum d’informations sur le bateau, sur son entretien et le suivit depuis de nombreuses années. Une expertise n’a de valeur que si elle est complète, la visite doit concerner l’ensemble des éléments cités ci-dessus. L’expérience du professionnel doit être importante sur ces sujets. Le rapport d’un professionnel qui pourrait ne pas être un expert maritime mais bien un « sachant » ou « sapiteur » devrait pouvoir vous permettre de négocier au mieux votre achat en ayant décelé quelques éléments parfois invisibles par le manque d’expérience tout simplement.

Un rapport doit mettre en évidence l’état général du bateau, et les préconisations à donner afin de pas se retrouver en difficulté en mer.

Il s’agit bien de sécurité pour les équipages du bord et d’assurance d’une navigation sans soucis, et nous ne pourrons que vous conseiller dans vos choix.


Et une fois votre bateau acheté…

Il pourrait être intéressant de s’occuper de l’équipage du bord !!! Avoir un bon bateau, c’est bien… savoir s’en servir en toute sécurité, c’est mieux…

L’audit sécurité va consister à vérifier, contrôler, apprécier que votre ou vos projets tiennent la route « maritime »

Notre expérience acquise depuis bientôt 30 ans dans la gestion de la prévention et la prévision des risques va nous permettre de mieux vous guider dans l’analyse du projet.

  - Appréciation et cohérence de votre projet

La vérification que tous les témoins sont au vert à tous les niveaux (bateau, connaissances, formation, savoir-faire et réagir…). Le choix du bateau doit être en parfaite adéquation avec l’aventure souhaitée. Il est important à cet instant d’avoir un minimum de notions élémentaires.

Une croisière familiale ou autre ne s’organise pas à la légère. Au même titre, une sortie en mer d’une journée d’ailleurs… et nous n’aurons pas les secours en 10 minutes comme à terre. Il faudra dans la gestion du risque savoir effectuer parfois des gestes de 1
er secours, ou même savoir analyser et éteindre un feu naissant à bord…

Par ailleurs, le modernisme et l’évolution du matériel doit être pris en compte tout en essayant de ne pas plomber le budget. Et l’idéal étant de profiter de l’expérience des uns et des autres…

  - Estimation de vos besoins et évaluation de vos connaissances
 

C’est souvent l’éloignement de l’abri (endroit où l’on peut mettre en sécurité un navire et les passagers, à partir duquel on peut débarquer et rembarquer sans dangers) qui définit finalement les besoins de nos navigateurs, mais comme on dit « qui peut le plus peut le moins ! ».

Faire un bilan de vos compétences avant de se lancer dans l’aventure. Au regard de l’expérience, de vos outils dont bien sûr le bateau fait partie intégrante.

A tous les stades, il est utile de s’intéresser au chemin qu’il reste à faire tant sur le plan technique que financier qui va de pair…

La formation reste importante sans rentrer dans le « trop » de formation non plus. Mais un permis bateau alors que pour les voiliers ce n’est pas obligatoire, en fait… ce n’est pas ridicule de l’avoir pour toutes les notions de règlementation qui s’y rapportent. C’est bête mais savoir utiliser des cartes papiers pour la navigation, c’est vraiment essentiel ! Imaginez juste un défaut majeur dans l’énergie du bord, vous ne pourriez plus utiliser vos appareils électroniques…

Faire des tests, des manœuvres en mer avec tout l’équipage, se tester chacun dans l’art la manière de récupérer un homme à la mer. Savoir prendre un ris en mode dégradé, ou même tout simplement se mettre à la cape. Utiliser les 3 caps si le moteur pour une raison X ou Y se fonctionne pas ou plus. Et la barre de secours, elle a déjà été testée ? Votre bateau pourrait prendre l’eau ! Vos pompes fonctionneront elles suffisamment longtemps, avez-vous testé la pompe de cale manuelle, et vos batteries à quelle hauteur sont-elles si de l’eau envahi les fonds du bateau ? Il vaut mieux se préparer à tous ces cas de figure dans le calme et non dans la tempête…


Comment prendrez-vous votre météo une fois parti ? en voilà une bonne question… mais oui, comment récupérer les fichiers GRIB une fois parti. Il en existe des logiciels, des traceurs, du matériel parfois bien compliqué à prendre en main…